Diplômée en beaux-arts et en histoire de l’art de l’université Concordia à Montréal en 2010, Martine Ménard vit et travaille en Estrie, d’où elle est originaire. Membre du regroupement d’artistes Coatic’Art, elle a participé à quelques expositions collectives, dont le Salon des artistes locaux et régionaux du Musée Beaulne de Coaticook en 2012.
Le travail en peinture de Martine Ménard s’inscrit principalement dans le portrait où elle explore la puissance et l’attraction du regard. Ces dernières années, elle a exploré de plusieurs façons le visage et le corps humain en touchant à différents thèmes : la séduction, l’intimité, l'attraction, la répulsion, la beauté, la douceur, et ce, à force d’observer les gens et de remarquer comment les femmes de son entourage révèlent leur beauté. Dans sa démarche, elle tente de satisfaire son besoin d’exploiter toutes les façons de présenter le regard et le visage, mais surtout de stimuler les sens et les émotions des spectateurs.
Ces scènes, ces portraits, n’existent pas sans la présence du spectateur. Les regards ne fixent pas le vide, mais une personne qui se trouve devant le tableau; les femmes ne sont pas seules, mais quelqu’un les regarde dans leur intimité. La dynamique qui prend place entre le tableau et le spectateur est un élément qui pousse l’artiste dans son travail. La panoplie d’émotions ou de sensations qui peuvent être provoquées chez le spectateur est un mystère qui l’intrigue et l’inspire dans la composition de ses tableaux.
Moments intimes : les mères est une intrusion dans la vie de chacune des femmes dont le portrait a été peint. Ces femmes ont accepté de partager leur moment de création, d’intimité. Chacune d’entre elles a créé une nouvelle vie; chacune a son histoire.
«Vous êtes invité(e) à pénétrer dans le monde de la maternité, un endroit où la femme est célébrée : la femme créatrice de vie, la femme enceinte, la mère. Elle est seule, nous l’observons. Chaque portrait représente un moment intime, où le temps cesse et rien n’existe en dehors de la mère et de son bébé. Et derrière ces mères, qui d’autre que notre mère à tous, celle qui nous a offert cette terre…», souligne l’artiste.